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Etats Unis : la nouvelle loi NDAA fournit le prétexte pour essayer de museler l’internet et la dissidence grandissante…

Kurt Nimmo | resistance71.wordpress.com/ |vendredi 16 décembre 2011

vendredi 16 décembre 2011

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NDAA donne au pentagone le feu vert pour déclencher la guerre de l’internet

url de l’article original :

http://www.infowars.com/ndaa-gives-pentagon-green-light-to-wage-internet-war/print/

 

 Traduit de l’anglais par Résistance 71 

 

 

En plus de kidnapper les Américains et de les balancer à camp Gitmo (NdT : le “petit nom” du camp de concentration américain de Guantanamo Bay) sans autre forme de procès, la loi draconienne du NDAA qui est passée à la chambre hier contient un langage qui permettra au pentagone de déclencher une guerre cybernétique sur les ennemis de l’état intra-muros.


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Ceci figure dans la loi “reconsidérée” qui va maintenant repartir au sénat et ultimement finir sur le bureau d’Obama pour signature et validation en loi définitive malgré des assertions disant qu’il aposerait son veto sur cette législation :

Le congrès affirme que le ministère de la défense a la capacité et sur instruction du président la possibilité de lancer des opérations offensives en cyber espace afin de défendre la nation, ses alliés et ses intérêts et sujet à :

(1) Les principes politiques et régimes légaux que le Ministère suit pour sa capacité cinétique, incluant la loi ou les conflits armés et

(2) La résolution des pouvoirs de guerre(50 U.S.C. 1541 et seq.).

En Juillet, le pentagone a publié son plan de cyber-sécurité. Il déclarait l’internet comme un terrain de guerre mais n’avait pas spécifié comment l’armée l’utiliserait pour des offensives. La rapport disait que des parties hostiles “travaillent pour exploiter les réseaux classifiés et non-classifiés du ministère de la défense et que quelques organisations de renseignement étrangères ont déjà acquis la capacité de perturber des éléments de l’infrastructure de l’information du ministère de la défense”. De plus, d’après le pentagone, “des acteurs non-étatiques menacent de plus en plus de pénétrer et de perturber les réseaux et systèmes du ministère.”

“Si vous parveniez à fermer notre grille de courant électrique, peut-être balancerions-nous un missile dans une de vos cheminées” a dit un officiel avant la publication du document. “Les Etats-Unis sont vulnérables au sabotage sur leurs systèmes de défense, de distribution énergétique, de télécommunication, de banques. Une attaque sur l’une de ces infrastructures essentielles pourrait-être aussi dévastatrice qu’une attaque cinétique sur le sol même des Etats-Unis”, a dit au Guardian en Mai Sami Saydiari, un ancien expert du pentagone qui gère maintenant une opération de consultation appellée Cyber Defense Agency.

Le pentagone et ses contracteurs gonflent l’affaire, écrit Ryan Singel de Wired. “Malgré les rapports des médias de masse, il n’y a pas eu d’attaques incapacitantes de hackers sur l’infrastructure états-unienne. Un rapport récent d’un centre de collection du renseignement établi après le 11 septembre, disant qu’une pompe à eau avait été détruite dans l’Illinois par des hackers russes, a fini par être caduque et sans fondement et n’était simplement qu’un des employés de sous-traitance se connectant sur le réseau depuis son lieu de vilégiature au nom de la compagnie de distribution d’eau.”, note Singel.

Single note également que le pentagone caractérise l’espionnage comme un acte offensif. L’espionnage n’est pas un acte de guerre, demandez à la CIA et à la NSA, qui dépensent des milliards de dollars par an pour espionner les autres pays en interceptant leurs communications et persuadant des citoyens étrangers de donner aux Etats-Unis des renseignements de grande importance. C’est certainement une action agressive et un problème diplomatique. Mais si l’espionage était un acte de guerre, chaque agent de la CIA se cachant derrière une couverture diplomatique compterait pour une cause afin qu’un pays puisse attaquer les Etats-Unis.” Ecrit-il.

Le pentagone a considéré l’internet comme territoire ennemi depuis qu’il a produit sa carte des opérations d’information en 2003. Le document a été mis au domaine public après une requête du Freedom Of Information Act par les archives sur la sécurité nationale de l’université George Washington en 2006. Le document déclare que le pentagone “combattra la toile” comme il le ferait d’un système d’armement.

Le document ne dit pas comment le Pentagone détruirait l’internet, mais comment il le dégraderait graduellement.

“L’internet est non seulement utile comme un outil d’affaire mais aussi il est excellent pour tracer et contrôler les utilisateurs, acclimater les gens à un monde virtuel et développer des profile psychologiques détaillés de chaque utilisateur, parmi bon nombre d’avantages pour le pentagone”, écrit Brent Jessop. “Mais un problème réside avec l’internet actuel, c’est celui de la dissémination potentielle d’idées et d’information qui ne sont pas consistantes avec le message et les thèmes du gouvernement américain, ceci étant communément appelé la liberté de parole.”

La guerre du pentagone sur des menaces cybernétiques pré-fabriquéee et exagérées fut étendue afin d’inclure le secteur privé en 2010.” Dans une rupture avec les politiques précédentes, l’armée est maintenant préparée à donner une expertise cybernétique aux autres agences du gouvernement et à certaines compagnies privées afin de prévenir des attaques sur leurs ordinateurs et leurs réseaux, a dit le 20 Octocbre le chef de la cyber-politique Robert Butler”, a rapporté Defense News. “Un accord a été signé ce mois-ci avec le département de la sécurité de la patrie (DHS) et une initiative antérieure pour protéger les compagnies au sein de la base industrielle de la défense rend tout à fait possible que l’armée soit une partie clef de la réponse à une attaque cybernétique.”

Sous les nouvelles réglementations, nota le New York Times, “le président pourrait approuver l’utilisation de l’expertise militaire dans les techniques de guerre de réseaux informatiques et le DHS dirigerait le travail.”

Quoi qu’il en soit, une mise en garde fut faite pour calmer les craintes d’anticonstitutionalité. “Les officiels du gouvernement impliqués dans la mise en page de la réglementation ont dit que le but était de s’assurer d’une réponse rapide à une menace cybernétique tout en contre-balançant les craintes que les libertés civile soient endommagées si l’armée devait prendre de telles mesures opératoires dans le pays.”

Après avoir signé le NDAA comme loi, Obama aura l’autorité de déclencher la guerre contre les “terroristes domestiques”, définis par le DHS comme étant de “l’extrême droite” et les autres types anti-gouvernementaux. Comme noté ci-dessus, ce sera le DHS qui dirigera le travail contre les ennemis de l’état. Il travaillera conjointement avec le pentagone pour neutraliser militairement la menace posée par les activistes et les médias alternatifs.

En Novembre, le DHS s’est entraîné à coordonner une répression policière à l’échelle nationale sur le mouvement d’occupation de Wall Street. Dans un futur pas si lointain, il pourra utiliser le pentagone, maintenant que la loi Posse Comitatus est morte et enterrée, dans ses efforts incessants de faire la guerre à l’opposition politique à l’establishment.


Voir en ligne : Pays du goulag levant (USA) : la nouvelle loi NDAA fournit le prétexte pour essayer de museler l’internet et la dissidence grandissante…

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