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André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

Christophe Fourel & Daniel Mermet | la-bas.org | 10 & 11 juin 2011

dimanche 12 juin 2011

aaa

vlink="#551a8b">
Entretien
entre Daniel Mermet et Christophe Fourel,
autour d’extraits d’interviews d’André Gorz diffusées dans "A
voix nue",
sur France culture, entre le 3 et le 8 mars 1991.
jeudi 9 juin, part one :

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vendredi 10 juin part
two :

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<a moz-do-not-send="true" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz">http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz

André Gorz, de son vrai nom Gerhard Hirsch
puis Gérard Horst, né le <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/9_f%C3%A9vrier"
title="9 février">9 février <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1923" title="1923">1923
à href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vienne_%28Autriche%29"
title="Vienne (Autriche)">Vienne
, mort le <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/24_septembre"
title="24 septembre">24 septembre <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2007" title="2007">2007
à href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vosnon"
title="Vosnon">Vosnon
( href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aube_%28d%C3%A9partement%29"
title="Aube (département)">Aube
), est un <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophe"
title="Philosophe">philosophe et <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Journaliste"
title="Journaliste">journaliste français.

Personnalité discrète, il est l’auteur d’une pensée qui
oscille entre philosophie, théorie politique et critique
sociale. Disciple de l’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Existentialisme"
title="Existentialisme">existentialisme
de <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Paul_Sartre"
title="Jean-Paul Sartre">Jean-Paul Sartre, il rompt
avec celui-ci après 1968, et devient l’un des principaux
théoriciens de l’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie_politique"
title="Écologie politique">écologie politique
. Il
est co-fondateur, en href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1964" title="1964">1964
du href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nouvel_Observateur"
title="Le Nouvel Observateur">Nouvel Observateur
,
sous le pseudonyme de Michel Bosquet, avec <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Daniel"
title="Jean Daniel">Jean Daniel.


Vie et philosophie<span class="editsection">

Né à href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vienne_%28Autriche%29"
title="Vienne (Autriche)">Vienne (Autriche)
le 9
février href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1923" title="1923">1923,
André Gorz, né sous le nom de Gerhard Hirsch, est le fils
d’un commerçant en bois href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Juif" title="Juif"
class="mw-redirect">juif
, Robert Hirsch, et d’une
secrétaire href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Catholique"
title="Catholique" class="mw-redirect">catholique
,
Marta Starka, issue d’un milieu cultivé. Si ses parents
n’expriment pas un grand sens d’identité nationale ou
religieuse, il est élevé dans un contexte antisémite qui
amène son père à se convertir au catholicisme en <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1930" title="1930">1930
et à changer son nom en celui de Gérard Horst.

En href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1939" title="1939">1939,
sa mère l’envoie dans une institution catholique de <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lausanne"
title="Lausanne">Lausanne pour éviter sa
mobilisation dans l’armée allemande. En <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1945" title="1945">1945,
il sort de l’École d’ingénieurs de l’Université de
Lausanne avec un diplôme d’ingénieur <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Chimiste"
title="Chimiste">chimiste. Il participe à cette
époque aux rencontres de la société d’étudiants
« Belles-Lettres », mais il porte surtout un
intérêt à la href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C3%A9nom%C3%A9nologie"
title="Phénoménologie">phénoménologie
et à l’œuvre
de href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sartre"
title="Sartre" class="mw-redirect">Sartre
. Sa
rencontre avec ce dernier l’année suivante marque alors sa
formation intellectuelle. Débutant dans la vie active
comme traducteur de nouvelles américaines chez un éditeur
suisse, il publie ses premiers articles dans le journal
d’un mouvement coopératif. En juin <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/1949" title="1949">1949,
il déménage à href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Paris" title="Paris">Paris
où il travaille d’abord au secrétariat international du
Mouvement des href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Citoyens_du_Monde_%28association%29"
title="Citoyens du Monde (association)">Citoyens du
Monde
, puis comme secrétaire privé d’un attaché
militaire de l’ambassade d’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Inde" title="Inde">Inde.
Son entrée à Paris-Presse marque ses débuts dans
le journalisme. Il y prend le pseudonyme de Michel Bosquet
et y fait la connaissance d’un chroniqueur, <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Servan-Schreiber"
title="Jean-Jacques Servan-Schreiber">Jean-Jacques
Servan-Schreiber qui, en 1955, le recrute comme
journaliste économique à href="http://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Express"
title="L'Express">L’Express
.

Parallèlement, il côtoie le groupe des sartriens et
adopte une approche href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Existentialisme"
title="Existentialisme">existentialiste
du <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Marxisme"
title="Marxisme">marxisme qui l’amène à accorder une
place centrale aux questions d’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ali%C3%A9nation"
title="Aliénation">aliénation
et de libération, le
tout dans le cadre d’une réflexion dont le fil conducteur
est l’attachement à l’expérience existentielle et à
l’analyse des systèmes sociaux du point de vue du vécu
individuel. Ces références à la phénoménologie et à
l’existentialisme marxiste constituent les fondements
philosophiques de ses premiers livres, signés André Gorz<sup
id="cite_ref-0" class="reference"><a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-0">1 :

Le Traître (1958), La Morale de l’histoire
(1959) et les Fondements pour une morale (1977<sup
id="cite_ref-1" class="reference"><a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-1">2).

Dans le premier qui tient de l’autobiographie, de
l’auto-analyse et de l’essai philosophico-politique, il
exprime cette théorisation des conditions de la
possibilité d’une auto-production de l’individu. Alors
qu’il ébauche avec le second une théorie de l’aliénation,
il marque dans le troisième son attachement au projet
sartrien de réintégration de l’homme dans le marxisme à
partir de la conscience individuelle.

Au cœur de sa réflexion s’impose donc la question de l’<a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Autonomie_individuelle"
title="Autonomie individuelle" class="mw-redirect">autonomie
de l’individu. Il en tire une conception profondément
émancipatrice du href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_social"
title="Mouvement social">mouvement social
où la
notion de développement de l’autonomie individuelle est
perçue comme la condition sine qua non de la
transformation de la société. Cette idée que libérations
individuelle et collective se conditionnent mutuellement,
il la partage avec href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_Marcuse"
title="Herbert Marcuse">Herbert Marcuse
, ami
personnel mais surtout grande figure d’une <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_de_Francfort"
title="École de Francfort">École de Francfort dont
les différentes générations d’auteurs (<a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Horkheimer"
title="Max Horkheimer">Max Horkheimer, <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_W._Adorno"
title="Theodor W. Adorno">Theodor W. Adorno, <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCrgen_Habermas"
title="Jürgen Habermas">Jürgen Habermas) constituent
l’autre grand faisceau d’influence de sa pensée. Marqué
par le projet que sous-tend l’approche francfortienne –
dépasser l’économisme de l’analyse marxiste traditionnelle
de la société –, il critique la soumission de la société
aux impératifs de la raison économique class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-2">3.
Le href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Structuralisme"
title="Structuralisme">structuralisme
, en raison de
son postulat (la centralité de la structure) et de sa
dénégation du href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sujet_%28philosophie%29"
title="Sujet (philosophie)">sujet
et de la <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Subjectivit%C3%A9"
title="Subjectivité">subjectivité, fait aussi
l’objet de violentes critiques.

Son positionnement à la fois anti-institutionnel,
anti-structuraliste et anti-autoritaire se retrouve dans
la ligne qu’il assigne à la revue <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Temps_modernes_%28revue%29"
title="Les Temps modernes (revue)">Les Temps modernes

à partir de son entrée au comité de direction de la revue
sartrienne en 1961.

En effet, il a pris un tel ascendant intellectuel qu’il a
vite dépassé ses attributions économiques pour assurer la
direction politique. Il s’y fait alors l’écho de la gauche
du mouvement ouvrier italien que représentent le dirigeant
syndicaliste

Silvio

Garavini

, le communiste néo-keynésien <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno_Trentin"
title="Bruno Trentin">Bruno Trentin ou le socialiste
dissident href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vittorio_Foa"
title="Vittorio Foa">Vittorio Foa
. S’imposant comme
« le chef de file intellectuel de la tendance
« italienne » de la nouvelle gauche<sup
id="cite_ref-3" class="reference"><a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-3">4,
il exerce une certaine influence sur les militants de l’<a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/UNEF" title="UNEF"
class="mw-redirect">UNEF et de la <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/CFDT" title="CFDT"
class="mw-redirect">CFDT, notamment <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jean_Auger&action=edit&redlink=1"
class="new" title="Jean Auger (page inexistante)">Jean
Auger,

Michel

Rolant

et

Fredo

Krumnow

. Avec Stratégie ouvrière et
néocapitalisme
(1964), il s’adresse d’ailleurs
spécifiquement aux href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicat"
title="Syndicat">mouvements syndicaux
dans une
exposition des différentes stratégies qui leur sont
offertes et d’une critique sévère du modèle de croissance
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme"
title="Capitalisme">capitaliste
. La même année, il
quitte L’Express avec Serge Lafaurie,
Jacques-Laurent Bost, K.S. Karol et Jean Daniel pour
fonder href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Nouvel_Observateur"
title="Le Nouvel Observateur">Le Nouvel Observateur
.

Alors qu’il poursuit son élaboration d’une théorie des
réformes révolutionnaires dans Le Socialisme difficile
(1967) et Réforme et révolution (1969), la vague
de href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mai_68" title="Mai
68" class="mw-redirect">contestation soixante-huitarde

le marque profondément. Sa vision existentialiste du <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme"
title="Socialisme">socialisme entre en convergence
avec ce spontanéisme gauchiste qui dénonce comment les
différentes formes d’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Institution"
title="Institution">institutions
(l’État, l’École,
la Famille, l’Entreprise, etc.) limitent la liberté de
l’homme. Les thèses d’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Illich"
title="Ivan Illich">Ivan Illich
sur l’éducation, la
médecine ou l’abolition du travail salarié, s’imposent
alors au centre de sa réflexion. C’est ainsi qu’en 1969 il
publie dans Les Temps Modernes un des discours de
ce penseur et il le rencontre au Nouvel Observateur
en 1971, à l’occasion de la parution de son livre Une
société sans école
. Plus tard, il publie dans
l’hebdomadaire une version résumée de Convivialité
(1973) sous le titre « Réinventer l’avenir ».
Ses liens avec l’ancien href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%AAtre_catholique"
title="Prêtre catholique">prêtre
se renforcent en
1974 lors d’un séjour à href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cuernavaca"
title="Cuernavaca">Cuernavaca
(Mexique) dont il tire
deux longs articles pour Le Nouvel Observateur.

Mais son évolution a des répercussions dans ses
collaborations. Aux Temps modernes, dont il assume
la responsabilité éditoriale depuis 1969, ses relations se
dégradent au point, qu’en avril 1970, son article
« Détruire l’Université » (avril 1970) provoque
le départ de Pontalis et de Pingaud. Il y dénonce aussi la
tendance href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mao%C3%AFsme"
title="Maoïsme">maoïste
dans laquelle s’inscrit la
revue depuis 1971. Et, en 1974, un désaccord au sujet d’un
numéro consacré au groupe italien <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lotta_Continua"
title="Lotta Continua">Lotta Continua engendre sa
démission du comité. Si elle reste « longtemps sans
effet »<a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-4">5
,
cette démission reflète son éloignement de Jean-Paul
Sartre. De même, au Nouvel Observateur, il est
écarté du service économique au profit d’économistes plus
classiques tout en menant une campagne contre l’industrie
nucléaire qui vaut au journal des pressions importantes de
la part d’Électricité de France en termes de publicité. Le
refus de l’hebdomadaire de lui accorder un numéro spécial
sur le sujet l’amène même à publier son dossier dans Que

Choisir ? dans un numéro à succès.

Ses évolutions vont de pair avec son investissement au
sein d’un courant de l’ href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie"
title="Écologie">écologie
radicale dont il s’affirme
au fil de ses essais comme une figure majeure.

Le mensuel écologiste href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sauvage_%28journal%29"
title="Le Sauvage (journal)">Le Sauvage
, fondé
par Alain Hervé également fondateur de la section
française des href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amis_de_la_Terre-France"
title="Les Amis de la Terre-France">Amis de la Terre

(1971), constitue à partir de 1973 un support de diffusion
de ses idées sur l’écologie et ses relations avec le
politique. Pilier d’un journal qu’il pousse à une plus
grande politisation, il y publie occasionnellement des
articles. Mais il joue surtout un rôle avec son recueil
d’essais et d’articles Écologie et politique
(1975) dont l’essai Écologie et liberté constitue
à lui seul « un des textes fondateurs de la
problématique écologique » class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-5">6.
Il y rompt avec une tradition href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Libertaire"
title="Libertaire">libertaire
qui inscrivait
jusque-là sa réflexion dans une logique de subversion du
système capitaliste. Dans une esquisse de mariage entre
marxisme et écologie où il s’écarte temporairement de ses
présupposés existentialistes et phénoménologiques, il
tente d’apporter une réponse écologique aux besoins du
système tout en dénonçant les implications destructrices
du paradigme productiviste en matière d’équilibres
écologistes et sociaux class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-6">7.

Au travers d’une pensée fondamentalement anti-économiste,
anti-utilitariste et anti-productiviste, il allie ce rejet
de la logique capitaliste d’accumulation de matières
premières, d’énergies et de travail à une critique du
consommationisme amplifiée après sa lecture du rapport du
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Club_de_Rome"
title="Club de Rome">Club de Rome
sur les limites de
la consommation. L’influence de href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Dumont"
title="Louis Dumont">Louis Dumont
se fait ensuite
ressentir dans la vision qu’il adopte de la tradition
marxiste comme découlant, au même titre que la tradition
libérale, d’une pensée économiste. Son opposition à l’<a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Individualisme"
title="Individualisme">individualisme hédoniste et
utilitariste autant qu’au collectivisme matérialiste et
productiviste reflète l’importance qu’a chez lui la
revendication des href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_sociale"
title="Valeur sociale" class="mw-redirect">valeurs

de la personne. Sa défense de l’autonomie de l’individu
étant consubstantielle à sa réflexion écologiste, il
s’attache, avec Illich et contre les courants
environnementalistes systémistes ou écocentristes, à
défendre un courant humaniste pour qui l’environnement se
conçoit au sens large comme un environnement humain.

Après Écologie et liberté, sa présentation de
l’écologie comme un outil de transformation sociale
radicale et frontale du capitalisme reflète une conception
nettement plus href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anticapitalisme"
title="Anticapitalisme">anticapitaliste
. Mettant
l’accent sur la relation intrinsèque entre productivisme,
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Totalitarisme"
title="Totalitarisme">totalitarisme
et logique de
profit, il affirme notamment un lien structurel entre <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_%C3%A9cologique"
title="Crise écologique">crise écologique et crise
capitaliste de suraccumulation. Il appelle alors à une
« révolution écologique, sociale et culturelle qui
abolisse les contraintes du href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme"
title="Capitalisme">capitalisme
class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-7">8 ».

Mais il aspire aussi à réconcilier ce projet écologiste
avec l’utopie socialiste d’une abolition du <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Salariat"
title="Salariat">salariat. Celle-ci est présente
dans ses Adieux au prolétariat (1980),
contestation virulente du marxisme et du culte du <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Prol%C3%A9tariat"
title="Prolétariat">prolétariat, contestation qui
heurte les cercles de la gauche traditionnelle mais
recueille un succès certain (20 000 exemplaires)
auprès d’une génération pour qui les grandes centrales
sont devenues des institutions ne répondant pas aux
aspirations individuelles à une plus grande autonomie.

Le début des href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Ann%C3%A9es_1980"
title="Années 1980">années 1980
marque sa rupture
avec différents courants auxquels il avait été lié. Il
rompt d’abord avec la mouvance sartrienne, cessant de
collaborer à la revue des Temps modernes après la
mort de son fondateur en 1980. Ensuite il rompt avec les
différentes sensibilités marxistes, répliquant à leurs
attaques avec Les Chemins du paradis (1983). Il
s’inscrit en faux avec les mouvements pacifistes lorsque,
en 1983, il refuse de s’opposer à l’installation de
missiles nucléaires américains en Allemagne de l’Ouest,
arguant qu’ils avaient « placé la vie au-dessus de la
liberté ». Cette même année, il se retire du Nouvel

Observateur.

Ses derniers ouvrages, Misères du présent, richesse
du possible
(1997) et L’immatériel (2003),
développent une analyse fine des dernières évolutions du
capitalisme (défini par certains comme <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalisme_cognitif"
title="Capitalisme cognitif" class="mw-redirect">capitalisme

cognitif ou href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_savoir"
title="Économie du savoir">Économie du savoir
), avec
la disparition de la valeur travail et l’émergence de
l’intelligence sociale comme génératrice de richesse.
Alors que jusque-là, il avait plaidé pour un <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Revenu_citoyen"
title="Revenu citoyen">revenu social sur la base de
la dissociation entre le revenu et le temps de travail
vidé de sa qualité de mesure, il devint favorable à
l’instauration d’un revenu garanti suffisant indépendant
du travail lui-même (appelé par certains <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Allocation_universelle"
title="Allocation universelle">allocation universelle
ou revenu citoyen ou encore revenu d’existence).

Ces dernières années, les revues <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Multitudes"
title="Multitudes">Multitudes
et <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/EcoRev%27"
title="EcoRev'">EcoRev’
(Revue critique
d’écologie politique) ont publié plusieurs articles de
lui. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Entropia"
title="Entropia">Entropia
(Revue d’étude
théorique et politique de la décroissance) a publié dans
son numéro 2, en mars 2007, l’un de ses derniers textes,
alors que son ultime article, écrit quelques jours avant
sa mort pour la revue href="http://fr.wikipedia.org/wiki/EcoRev%27"
title="EcoRev'">EcoRev’
, est le point de
départ du numéro 28 de la revue : « Repenser le
travail avec André Gorz » class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-8">9.
Ecologica (2008), livre posthume, est composé de
textes, récents et anciens, expressément choisis par son
auteur.

On peut noter une nouvelle influence théorique durant les
dernières années de sa vie, où on va voir André Gorz
s’intéresser finalement en s’autocritiquant au courant de
ce que l’on appelle en Allemagne la " wertkritik " (la
critique de la valeur), c’est-à-dire à un nouveau courant
de réinterprétation de la théorie critique de Marx, qui
n’ait plus rien à voir avec l’ensemble des marxismes
traditionnels (Voir href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Krisis"
title="Krisis">Krisis
, Manifeste contre le
travail
et href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Anselm_Jappe"
title="Anselm Jappe">Anselm Jappe
, Les Aventures
de la marchandise
, Denoel, 2003). Il a notamment
entretenu une longue correspondance avec certains auteurs
de la critique de la valeur class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-9">10.
André Gorz, au soir de sa vie, racontait ainsi dans une de
ses dernières interviews : « Ce qui m’intéresse
depuis quelques années, est la Nouvelle Interprétation de
la théorie critique de Marx publiée par <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Moishe_Postone"
class="external text" rel="nofollow">Moishe Postone
chez Cambridge University Press. Si je peux faire un vœu,
c’est de la voir traduite en même temps que les trois
livres publiés par href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Kurz"
title="Robert Kurz">Robert Kurz
 »<sup
id="cite_ref-10" class="reference"><a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-10">11.
Le livre de Postone, Temps, travail et domination
sociale. Une réinterprétation de la théorie critique de
Marx
, a été traduit en français en 2009. Franz
Schandl est revenu dernièrement sur la radicalisation
d’André Gorz dans les dernières années de sa vie. En
correspondance avec lui, Gorz écrivait que « C’est
bien trop tard que j’ai découvert le courant de la
critique de la valeur » (lettre du 5 juillet 2007) <sup
id="cite_ref-11" class="reference"><a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-11">12.

Sur la sobriété, la pauvreté et la misère<span class="editsection">

Gorz considérait la sobriété, également appelée <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Simplicit%C3%A9_volontaire"
title="Simplicité volontaire">simplicité volontaire,
comme une nécessité pour lutter contre la misère.
L’énergie étant limitée, la href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Surconsommation"
title="Surconsommation">surconsommation
des uns
condamne les autres à la misère. En assurant à chacun
l’accès à l’énergie qui lui est nécessaire, le principe de
sobriété énergétique empêche les surconsommations injustes
et polluantes.

Selon André Gorz, on est pauvre au Viêt Nam quand on
marche pieds nus, en Chine quand on n’a pas de vélo, en
France quand on n’a pas de voiture, et aux États-Unis
quand on n’en a qu’une petite. Selon cette définition,
être pauvre signifierait donc « ne pas avoir la
capacité de consommer autant d’énergie qu’en consomme le
voisin » : tout le monde est le pauvre (ou le
riche) de quelqu’un.

En revanche on est miséreux quand on n’a pas les moyens
de satisfaire des href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Besoins_%C3%A9l%C3%A9mentaires"
title="Besoins élémentaires" class="mw-redirect">besoins
élémentaires
 : manger à sa faim, boire, se
soigner, avoir un toit décent, se vêtir. Toujours selon
André Gorz, « pas plus qu’il n’y a de pauvres quand
il n’y a pas de riches, pas plus il ne peut y avoir de
riches quand il n’y a pas de pauvres : quand tout le
monde est « riche » personne ne l’est ; de
même quand tout le monde est « pauvre ». À la
différence de la misère, qui est l’insuffisance de
ressources pour vivre, la pauvreté est par essence
relative. » <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-12">13

Mort

Le lundi href="http://fr.wikipedia.org/wiki/24_septembre"
title="24 septembre">24
 <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Septembre_2007"
title="Septembre 2007">septembre <a
moz-do-not-send="true"
href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2007" title="2007">2007
dans sa maison de href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vosnon"
title="Vosnon">Vosnon
( href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Aube_%28d%C3%A9partement%29"
title="Aube (département)">Aube
), il se suicide à
l’âge de 84 ans en même temps que son épouse, Dorine,
atteinte d’une grave maladie class="reference"> href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_note-13">14.
C’est à elle qu’il avait consacré en 2006 le livre Lettre

à D. Histoire d’un amour, une ode à Dorine. Le livre
commence par ces mots :

« […] Tu vas avoir quatre-vingt-deux ans. Tu as
rapetissé de six centimètres, tu ne pèses que
quarante-cinq kilos et tu es toujours belle, gracieuse
et désirable. Cela fait cinquante-huit ans que nous
vivons ensemble et je t’aime plus que jamais. »

Ce passage est repris presque mot pour mot dans la
dernière page, qui ajoute :

« Récemment, je suis retombé amoureux de toi une
nouvelle fois et je porte de nouveau en moi un vide
débordant que ne comble que ton corps serré contre le
mien […] Nous aimerions chacun ne pas survivre à la
mort de l’autre. Nous nous sommes souvent dit que si,
par impossible, nous avions une seconde vie, nous
voudrions la passer ensemble. »

Œuvres

Écrits

  • La morale de l’histoire (Seuil, 1959)
  • Stratégie ouvrière et néocapitalisme (Seuil,
    1964)
  • Le traître (Le Seuil, 1957 et Folio Essais,
    2005. Dans cette édition se trouve l’Avant-propos de
    1967)
  • Le socialisme difficile (Seuil, 1967)
  • Réforme et révolution (Seuil, 1969)
  • Critique du capitalisme quotidien (Galilée,
    1973)
  • Critique de la division du travail (Seuil,
    1973. Ouvrage collectif)
  • Écologie et politique (Galilée, 1975)
  • Écologie et liberté (Galilée, 1977)
  • Fondements pour une morale (Galilée, 1977)
  • Adieux au prolétariat (Galilée et Le Seuil,
    1980)
  • Les Chemins du Paradis (Galilée, 1983)
  • Métamorphoses du travail (Galilée, 1988 et
    Folio Essais, 2004)
  • Capitalisme Socialisme Écologie (Galilée, 1991)
  • Misères du présent, richesse du possible
    (Galilée, 1997)
  • L’immatériel (Galilée, 2003)
  • Lettre à D. Histoire d’un amour (Galilée,
    2006 ; rééd. Folio, 2008)
  • Ecologica (Galilée, 2008)

Audio

  • Émission radiophonique : France Culture a diffusé
    un portrait d’André Gorz, le 20 décembre 2006, dans le
    cadre de l’émission Surpris par la nuit,
    réalisée par Gaël Gillon et produite par Béatrice Leca.
  • Émission radiophonique : <a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://fr.wikipedia.org/wiki/France_Culture"
    title="France Culture">France Culture a rendu
    hommage au philosophe avec notamment une <a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vendredis/fiche.php?diffusion_id=56144"
    class="external text" rel="nofollow">rediffusion de
    son entretien avec François Noudelmann, déjà
    diffusé le 14 octobre 2005 : Philosophie en
    situations : André Gorz, philosophe d’avenir

    précédée cette fois d’un entretien avec Marc Kravetz.
  • Article multimédia proposant un extrait audio d’André
    Gorz diffusé le 1er octobre 2007 par Passerellesud.org,
    média libre de l’écologie politique : <a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://www.passerellesud.org/Andre-Gorz-rompre-avec-les-acquis.html"
    class="external text" rel="nofollow">André Gorz :
    rompre avec les "acquis sociaux" du travail

- href="http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/"
class="external free" rel="nofollow">http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/labassijysuis/

Daniel Mermet consacre une émission à André Gorz :
pionnier de l’écologie politique ? L’écologie, réelle
antinomie du libéralisme.

Notes et références<span class="editsection">

  1. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-0">↑
    Car dans le climat de suspicion de la guerre froide,
    il préféra signer avec un pseudonyme au moment où il
    attendait sa naturalisation française. De <a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gorizia"
    title="Gorizia">Görz, nom de la ville de
    fabrication de jumelles fournies à son père par
    l’armée austro-hongroise.
  2. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-1">↑
    Publié plus de quinze ans après son achèvement.
  3. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-2">↑
    href="http://www.globenet.org/transversales/generique/57/stesalariale.html"
    class="external text" rel="nofollow">Le tiers
    secteur au-delà de la société salariale
    <small
    class="cachelinks"> [<a
    moz-do-not-send="true" title="archive de Le
    tiers secteur au-delà de la société salariale"
    href="http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.globenet.org/transversales/generique/57/stesalariale.html&title=Le%20tiers%20secteur%20au-del%C3%A0%20de%20la%20soci%C3%A9t%C3%A9%20salariale">archive]
  4. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-3">↑
    Michel Contat, « Illustres inconnus et inconnus
    illustres : André Gorz », Le Débat,
    n° 50, p. 243.
  5. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-4">↑
    Anna Boschetti, Sartre et les Temps modernes,
    Paris, Éditions de Minuit, 1985, p. 305
  6. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-5">↑
    Françoise Gollain, Pensée écologique et critique
    du travail dans une perspective gorzienne
    ,
    Orléans, thèse de doctorat en sciences économiques,
    1999, p. 113
  7. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-6">↑
    href="http://benjamin.sansinteret.info/blog/public/2008-06/leur_ecologie_et_la_notre.pdf"
    class="external text" rel="nofollow">Leur écologie
    et la nôtre
     [<a
    moz-do-not-send="true" title="archive de Leur
    écologie et la nôtre"
    href="http://wikiwix.com/cache/?url=http://benjamin.sansinteret.info/blog/public/2008-06/leur_ecologie_et_la_notre.pdf&title=Leur%20%C3%A9cologie%20et%20la%20n%C3%B4tre">archive]
  8. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-7">↑
    Françoise Gollain, op. cit., p. 13
  9. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-8">↑
    href="http://ecorev.org/spip.php?article567"
    class="external text" rel="nofollow">Repenser
    le travail avec André Gorz
    <small
    class="cachelinks"> [<a
    moz-do-not-send="true" title="archive de
    Repenser le travail avec André Gorz"
    href="http://wikiwix.com/cache/?url=http://ecorev.org/spip.php?article567&title=Repenser%20le%20travail%20avec%20Andr%C3%A9%20Gorz">archive],
    écoRev’ n° 28, automne-hiver 2007
  10. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-9">↑
    Les lettres qu’il a envoyées à Franz Schandl ainsi
    qu’à Andreas Exner, ont été publiées après sa mort
    en novembre 2007 sous le titre « Au-delà de
    l’horizon de nos actions » dans la revue
    autrichienne Streifzüge n°41.
  11. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-10">↑
    Dans sa dernière interview au Le Nouvel
    Observateur
    , le 14/12/2006. Voir aussi son
    dernier livre théorique, Ecologica, Galilée,
    2008, p. 110 et suivantes. Voir aussi une critique
    de Gorz, dans Anselm Jappe, Les Aventures de la
    marchandise
    , p. 269.
  12. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-11">↑
    Voir le texte de Franz Schandl, rédacteur de la
    revue allemande href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Krisis"
    title="Krisis">Krisis
    , <a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://palim-psao.over-blog.fr/article--antieconomie-andre-gorz-et-la-critique-de-la-valeur-par-franz-schandl-44011656.html"
    class="external text" rel="nofollow">"
    Antiéconomie. André Gorz et la critique de la
    valeur " [<a
    moz-do-not-send="true" title="archive de "
    Antiéconomie. André Gorz et la critique de la
    valeur ""
    href="http://wikiwix.com/cache/?url=http://palim-psao.over-blog.fr/article--antieconomie-andre-gorz-et-la-critique-de-la-valeur-par-franz-schandl-44011656.html&title=%22%20Anti%C3%A9conomie.%20Andr%C3%A9%20Gorz%20et%20la%20critique%20de%20la%20valeur%20%22">archive]
  13. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-12">↑
    Écologie et politique, Seuil, 1978, p. 37-38
  14. href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz#cite_ref-13">↑
    href="http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-959745@51-959050,0.html"
    class="external text" rel="nofollow">Le Monde.fr,
    André Gorz, philosophe, 26 septembre 2007
    <small
    class="cachelinks"> [<a
    moz-do-not-send="true" title="archive de Le
    Monde.fr, André Gorz, philosophe, 26 septembre
    2007"
    href="http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3382,36-959745@51-959050,0.html&title=Le%20Monde.fr%2C%20Andr%C3%A9%20Gorz%2C%20philosophe%2C%2026%20septembre%202007">archive]

Voir aussi<span class="editsection">

Voir aussi sur <a moz-do-not-send="true" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikiquote" title="Wikiquote">Wikiquote les <a moz-do-not-send="true" href="http://fr.wikiquote.org/wiki/Andr%C3%A9_Gorz" class="extiw" title="q:André Gorz">citations « André Gorz ».

Bibliographie<span class="editsection">

  • Christophe
    Fourel et Collectif, André Gorz : Un
    penseur pour le XXIe siècle
    , Paris, Éditions
    la Découverte, coll.
    « Cahiers libres », <a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://fr.wikipedia.org/wiki/2009_en_litt%C3%A9rature"
    title="2009 en littérature">2009, 239 <abbr
    class="abbr" title="pages">p. (<a
    moz-do-not-send="true"
    href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cial:Ouvrages_de_r%C3%A9f%C3%A9rence/978-2-7071-5697-6"
    title="Spécial:Ouvrages de
    référence/978-2-7071-5697-6">ISBN <span
    class="nowrap">978-2-7071-5697-6
    )<span
    class="Z3988"
    title="ctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Abook&rft.genre=book&rft.btitle=Andr%C3%A9+Gorz+%3A+Un+penseur+pour+le+XXIe+si%C3%A8cle&rft.aulast=Collectif&rft.au=Collectif&rft.date=%5B%5B2009+en+litt%C3%A9rature%7C2009%5D%5D&rft.tpages=239&rft.place=Paris&rft.pub=%C3%89ditions+la+D%C3%A9couverte&rft.isbn=978-2-7071-5697-6&rfr_id=info:sid/fr.wikipedia.org:Andr%C3%A9_Gorz">
  • Arno Münster, André Gorz ou le socialisme
    difficile
    , Nouvelles Lignes, 2008.
  • Michel Contat, André Gorz. Vers la société libérée,
    Textuel, coll. « La voix au chapitre », 2009.

Articles connexes<span class="editsection">

Liens externes<span class="editsection">







Voir en ligne : André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle

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