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Les députés européens se votent une augmentation de 1500 euros

Benji | lesmoutonsenrages.wordpress.com | 4 mars 2011

lundi 25 avril 2011

Mais qu’ils sont généreux, avec eux-même au plus fort de la crise actuelle, notamment les socialistes qui se veulent si préoccupés par les ouvriers et le peuple en général…Ces derniers temps nous avons entendu parler de « smic européen », de baisse du nombre d’heures de travail, de réduire le montant du smic, bref, un grand nombre de joyeusetés pour réduite notre train de vie et le niveau de la dette en général, j’ai même entendu dire qu’il serait idiot d’augmenter les salaires actuellement, et là, paf ! 1500 euros de plus, pour eux…

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Les députés européens ont ignoré les appels à l’austérité imposée par la crise et se sont alloués hier une augmentation de 1 500 euros par mois de leurs budgets de frais d’assistants. Les députés européens ont une rémunération mensuelle de 7 956,87 euros avant impôts et bénéficient d’une enveloppe mensuelle de 19 709 euros pour rémunérer leurs assistants. C’est cette enveloppe qu’ils viennent d’augmenter à 21 209 euros. Avec ce vote, les dépenses du Parlement européen augmenteront de 13,2 millions par an. Ce vote, dénoncé par les Verts qui le jugent « irresponsable » va à l’encontre de l’appel lancé par la Commission européenne, invitant les institutions à réduire leurs dépenses de fonctionnement. « Voter une augmentation du budget pour les assistants des députés européens en période d’austérité et de coupes budgétaires partout en Europe est tout simplement insensé », a déploré l’eurodéputée verte allemande Helga Trüpel, membre de la commission des Budgets. L’augmentation a été votée par les élus conservateurs, avec le soutien des socialistes, a-t-elle souligné. Pour elle, « Le vote des socialistes en faveur de cette augmentation montre clairement une déconnexion avec les réalités ».

Source : leprogres.fr

Pour ceux qui viendraient encore justifier cela, défendant bec et ongles ces chers députés si pétris de bonnes intentions, il suffit juste de lire ce qui suit pour bien se rendre compte de l’inégalité :

Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, rêve de trouver un emploi à Bruxelles. On le comprend : un salaire de départ à 4.350 euros (qui peut monter à plus de 15 000 euros), exempté d’impôt, et, pour certains postes, une retraite à taux plein dans quinze ans.

En novembre dernier, dans un article intitulé Union européenne : 7 Milliards d’euros pour 7 000 diplomates, l’IREF attirait l’attention sur les dépenses inutiles des administrations de Bruxelles. L’article rappelait que le budget global de ces administrations est de 133 milliards d’euros, ce qui représente pour chaque contribuable européen un impôt de 235 euros par an.
Ce budget connaîtra une hausse de 3 % en 2011 et cela malgré les appels aux économies lancés par certains pays membres, en particulier la Grande-Bretagne. Et aussi en dépit du fait qu’il « faut se serrer la ceinture » comme aiment à le dire les dirigeants politiques, qui entendent par là non pas qu’il faut faire la chasse aux gaspillages de l’Etat, mais qu’il faut en demander toujours plus aux contribuables.
En tout cas, la période des vaches maigres n’a pas encore commencé pour les fonctionnaires de Bruxelles. Ils bénéficient de l’un des statuts les plus enviables et des privilèges les plus intéressants. Leur salaire de départ s’élève à 4.350 euros mensuels et atteint plus de 16.000 euros pas mois pour certains postes. Les salaires ne sont pas imposables ni en Belgique, ni dans leur pays d’origine ! Il existe seulement une taxe qui varie de 8 à 45 % mais seulement sur une partie du salaire. Comme cela ne suffit pas, le fonctionnaire européen touche, une fois à la retraite, une pension bien méritée. Après seulement 15 années de carrière à Bruxelles, il peut bénéficier d’une retraite à taux plein (pour certains hauts fonctionnaires elle peut atteindre jusqu’à 90 % du dernier salaire). Bien entendu, la retraite pourra être cumulée avec d’autres pensions… Il n’est pas étonnant que ce statut et ces privilèges attirent de nombreux candidats. En particulier, les Français et les Italiens, qui aiment bien tirer profit de certains avantages. En 2010, il y avait 4 300 Français et 8 478 Italiens pour obtenir des postes de fonctionnaires européens. Les Anglais n’avaient que 755 candidats…

Source : irefeurope.org


Voir en ligne : Les députés européens se votent une augmentation de 1500 euros (mis à jour)

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